Nous approchons le 31 décembre, et depuis quelques jours, il ne cesse de pulluler sur les réseaux sociaux et dans les magazines, la fameuse liste des bonnes intentions à prendre pour 2023.
Je trouve ça extrêmement culpabilisant et, disons-le, réducteur de vouloir résumer une année à une simple colonne à double entrée de positif et négatif.
📌 3 bonnes raisons d’arrêter les bonnes résolutions
Une histoire de mot, de référentiel et d’argent.
📚 Le mot :
Le terme bilan est un mot qui à la base appartient au champ lexical de la comptabilité…
Je ne sais pas vous, mais moi voir mon année vulgairement comme une balance de positif et négatif me donne rapidement le cafard…
📊 De quel référentiel parlons-nous ?
Sur quels critères de réussite nous basons-nous pour affirmer qu’une année a été bonne ou mauvaise ?
Au nom de quoi ?
💰 D’argent :
À qui bénéficie votre frustration ?
Réponse : à toutes celles et ceux qui ont basé leur économie sur la frustration.
👉 Pour information :
“L’économie des clubs de gym repose sur les abonnés absents. Ils s’inscrivent pour un an, souvent début janvier, s’y rendent un peu les premiers mois, puis abandonnent. Ces abonnés sont bien utiles car ils fondent l’économie des salles de sport” comme disait François Lévêque*.
Ça laisse à méditer…
📌 Respirons un coup…
Une alternative intéressante pourrait être d’arrêter de se mettre la pression, de faire les choses quand on en a envie dans le respect de soi et de sa volonté et non selon des injonctions sociétales qui existent.
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#bilan2022 #bilan #travail #capitalismeinternalisé
*Source : François Lévêque,(2017) “Chapitre : Les abonnés absents des salles de sport” dans “ Les Habits neufs de la concurrence : Ces entreprises qui innovent et raflent tout” , Odile Jacob.