En 2023, 29,8 % des femmes et 8,7 % des hommes de 18-69 ans déclarent avoir subi un rapport forcé ou une tentative de rapport forcé au cours de leur vie.
Ces chiffres sont dramatiques car on ne peut imaginer les conséquences sur la vie des victimes.
Ce qu’ils soulèvent, c’est que les hommes sont aussi concernés.
Je les vois dans mon cabinet, qui timidement, avec une immense pudeur et une honte, m’avouent à demi mot ce qu’ils ont vécu.
Ils le disent sans jamais prononcer le terme, fuyant mon regard, en préférant parler d’abus.
Ils se sentent couverts par la honte, impuissants, emasculés psychiquement car « il faut vraiment être un mec faible pour être v!0lé ».
Personne n’en parle, ils n’ont pas voix au chapitre et c’est souvent parce qu’ils rencontrent des difficultés se×uelles, qu’ils me consultent.
L’auraient-ils faits pour parler de ce qu’ilsont vécu? Je ne pense pas.
Cette émasculation psychique a des conséquences, vous vous en doutez sur leur vie intime avec souvent des répercussions physiques comme des difficultés erect¡les.
Le v!o¡ subi par les hommes est un impensé.
👉 Levons ce tabou et créons des espaces de paroles dédiés.
Si certain•es ont des sites / groupes de parole à recommander je suis preneuse 🙏
👉 Et vous ? Aviez-vous envisagé que les hommes puissent être victimes également ?
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Source :
Recherche CSF 2023 | Premiers résultats | 13 novembre 2024
👋 Moi, c’est Margaux, je suis se×ologue, et je vous reçois à Boulogne-Billancourt ou en visio
