Connaissez-vous le « Traumadumping » ? 

C’est en discutant avec une très bonne amie psychologue (👋 coucou Laura Boulierac) que je me suis rendu compte de ce que je vivais quasi quotidiennement. 

👉 Le « traumadumping » en quelques mots : 

Ce terme est un nouveau néologisme né sur les réseaux sociaux. Dans les faits, il s’apparente à la liberté prise par un individu de raconter ses traumatismes à quelqu’un qui n’a rien demandé.  

👉 Question de limites 

En tant que Sexologue, je suis formée à accueillir et à accompagner les personnes qui ont vécu des traumatismes. 

Elles viennent me faire ce cadeau de se livrer très souvent pour la première fois et mon attitude à l’égard de ce traumatisme aura une incidence non négligeable sur leur perception.

Quand celui-ci est trop lourd, je n’hésite jamais à les renvoyer vers des confrères ou consœurs psychologue, ou psychiatres. 

👉 Mais qu’en est-il en dehors du cabinet ? 

C’est là où le bât blesse… 

Dès le moment où je ne suis plus dans le cadre de la consultation, je baisse la garde. 

N’importe quel professionnel en lien avec la santé mentale vous le dira : nous avons une posture en consultation, et nous la travaillons.

Concrètement, je passe environ 6 heures en intervision et 2 heures en supervision… soit 8 heures par mois où je réfléchis à la meilleure façon de vous accompagner… dans un cadre précis. 

Quand, en dehors du cadre de la consultation, on me parle d’un traumatisme, d’une violence vécue, et que l’on fait appel à mes compétences, ce n’est plus la sexologue que vous avez face à vous, mais Margaux, tout court. 

👉 Sauf que… je ne m’étais pas préparée, je n’étais pas dans ma posture de sexologue, je n’avais pas mis cette distance thérapeutique qui me permet d’être au plus loin de moi, mais au plus proche de vous.

____________

#consultation #traumatisme #traumadumping