Ces mots proviennent de Gloria Steinem – activiste américaine et pionnière en matière de lutte contre les injustices sociales – issus de son livre (ré-édité !) “Une révolution intérieure”.
📌Que faut-il comprendre de ses mots ?
Que cela plaise ou non, nous vivons dans une société qui a été faite pour les hommes et par les hommes.
👉Quelques exemples :
– Notre système économique valorise uniquement le travail rémunéré, le travail gratuit est considéré comme secondaire voire inutile. Je vous laisse lire le livre de Laetitia Vitaud pour comprendre ce point.
– La médecine : On traite des troubles de l’érecti0n depuis 1996, mais on commence à s’intéresser à l’endométriose seulement 2020 (alors qu’on en connaît l’existence depuis 1860).
– Notre système juridique : Le droit de vote des femmes arrivé près de 100 ans après celui des hommes
– Notre système bancaire : Il faudra attendre 1965, année où les femmes ont obtenu le droit d’avoir un compte en nom propre…
Sur les plans politiques, économiques et sociaux, les femmes n’ont eu de cesse que de devoir s’adapter à un monde qui les limitait (et les limite encore !) à leur seul dessein biologique : la reproduction.
👉Souvent vues comme le sexe faible, être traité de femme n’a jamais été valorisant dans notre société*.
Dès lors, adopter les réflexes et les atittudes de la classe dominante (en l’occurence ici, les hommes blancs cis hétéros) apparait comme seule possibilité de survie.
D’un point de vue social, cela a un nom : le mimétisme comportemental / social.
📌Que faire concrètement ?
Avoir le courage d’élever nos fils comme nos filles, c’est admettre qu’il n’existe pas de sexe supérieur, mais surtout, qu’il est possible d’avoir une masculinité qui soit à contre courant des codes virilistes.
Avoir le courage d’élever nos fils comme nos filles, c’est refuser de jouer dès le plus jeune âge, les scripts genrés du comportement.
Avoir le courage d’élever nos fils comme nos filles, c’est disposer d’autant de role modèles féminins que masculins.
____________
Sources :
– “En finir avec la productivité, critique féministe d’une notion phare du travail”, Laetiti Vitaud. Ed Payot, 2022
– “La plus belle histoire des femmes”, Françoise Héritier, Michelle Perrot, Sylviane Agacinski, Nicole Bacharan. Ed Seuil. 2011
#argent #couple #égalitéprofessionnelle #féminisme #coupleetargent