Non : les femmes ne perdent pas leur libido en vieillissant ! ❌

 📌 Selon une étude* menée sur 15 ans et sur près de 3000 femmes : 

Oui, les femmes continuent à avoir du désir : 25 % des femmes interrogées considèrent le sexe comme très important, peu importe leur âge. 

Ces nouveaux travaux sont très intéressants car ils viennent apporter un nouvel éclairage sur une sexualité post 50 ans très souvent cliché : 

. «Certaines études antérieures ont suggéré […] que toutes les femmes perdaient leur intérêt pour le sexe en vieillissant.  Mais dans la réalité, ce n’est vraiment pas le genre d’histoire que j’entends de la part de toutes mes patientes » déplore Dr. Holly Thomas, à la tête de l’étude.

 📌Au travers l’étude, on y apprend que :  

 👉La sexualité change et qu’elle diffère à 40 ans qu’à 20 ans, à 60 ans qu’à 40 ans et à 80 ans qu’à 60 ans mais le désir reste présent. 

 👉Les femmes de l’étude qui accordaient une grande importance à la sexualité présentaient les caractéristiques suivantes : 

– Plus diplômées / des facteurs socio-économiques plus importants

– Une bonne santé mentale

– Avoir connu une meilleure satisfaction sexuelle avant d’arriver à la quarantaine.

 📌Ce qu’il faut retenir : 

Apprenons à nous défaire de ce que l’on considère comme “normal” ou “évident” au quotidien, que cela concerne la sexualité ou pas.

Interrogeons-nous sur ces pensées toutes faites, et demandons-nous d’où elles viennent. 

Très souvent, elles font plus de mal que de bien en consultation.

 👉Et vous ? Que considériez-vous comme normal qu’il ne l’était pas finalement ? 

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Source : 

“ It’s a myth that women don’t want sex as they age, study finds “, CNN Health, Mai 2023

Les mères de familles monoparentales plus touchées par la précarité.

Parler d’argent, c’est bien.

Parler du couple, aussi. 

📌Mais comment fait-on lorsque le couple n’est plus, et que la question de l’argent reste ? 

Près d’un quart des familles en France sont aujourd’hui monoparentales (soit 2,0 millions de familles*). 

Et parmi elles, 41 % sont en en situation de pauvreté** soit 800 000 familles. 

📌Les femmes, premières victimes de la pauvreté. 

Les enfants en famille monoparentale avec leur père sont moins souvent pauvres que ceux résidant avec leur mère.

Oui sauf que ces familles représentent moins d’une famille sur cinq ! 

Jugez-en par vous-mêmes : 

» 22 % des enfants en famille monoparentale avec leur père sont pauvres en 2018, (proportion proche de la moyenne des enfants en national).  

contre

» 45 % pour les enfants en famille monoparentale avec leur mère.

En clair, un enfant sur deux étant dans une famille monoparentale avec sa mère, vit en-dessous du seuil de pauvreté. 

Dramatique. 

📌Ouvrons les yeux : 

Tout comme les femmes au foyer (dont je parlais en Octobre), il est temps que les familles monoparentales gérées par des femmes, aient elles aussi, voix au chapitre. 

Ces femmes, la plupart du temps, ne reçoivent pas de pension alimentaire et doivent se débrouiller comme elles le peuvent. 

(Pension alimentaire qui refuse d’être versée par le père, ce qui est une violence économique). 

Ces pères, eux, sont dans la moitié des cas propriétaires de leur bien immobilier.  Ils sont aussi nettement plus souvent en emploi  et moins fréquemment au chômage.

➡️ On ne pense jamais à l’après lorsqu’on se met en couple, mais avoir ces chiffres en tête permet de garder les pieds sur terre et de ne pas céder au doux son des sirènes comme “je mets le bien immobilier à mon nom, et tu t’occupes des charges, car on s’aimera toujours” (j’exagère mais vous avez saisi l’idée). 

➡️ Formons-nous, intéressons-nous à ces questions autour de l’éducation financière, peu importe que l’on travaille ou non. Il existe des ressources abordables.

➡️ Nous avons toutes droit à la liberté financière et à cette éducation.

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* Source :  “ Les familles en 2020 : 25 % de familles monoparentales, 21 % de familles nombreuses”, Élisabeth Algava, Kilian Bloch, Isabelle Robert-Bobée (INSEE), Setptem.

** NDLR : Le seuil de pauvreté monétaire correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, soit 1 063 euros par mois en 2018. Les personnes considérées comme pauvres sont celles qui ont un niveau de vie inférieur à ce seuil, source : INSEE. 

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