Argent et grossesse : un énième tabou ? 

Il y a un sujet que je n’ai pas encore abordé : la charge économique d’une grossesse. 

La grossesse, qu’elle soit désirée ou non, amène avec elle tout un tas de maux connus comme les nausées, la fatigue, et moins connus comme…les dépenses associées !

📌Que ce soit : 

– Les rendez-vous médicaux de suivi  non remboursés par la Sécurité Sociale les 6 premiers mois…

– Les soins dits “annexes” et pourtant nécessaire comme une psychothérapie, de l’acupuncture, une doula, une sexologue etc…

– Les vitamines et autres besoins alimentaires spécifiques…

– Les vêtements…

– L’organisation du travail, qui parfois, dans certains cas, demandent des réajustements voire des arrêts pour certaines…(et donc avec un impact significatif pour leur paie surtout pour les indépendantes)

📌…La grossesse a un coût économique, qui est trop souvent laissé à celle qui porte le bébé.

Ayant 30 ans, je suis sidérée autour de moi par le nombre de femmes qui prennent tout à leur frais sous prétexte “qu’elles portent l’enfant”.

Que ce soit une grossesse sans assistance médicale ou par PMA, FIV, qu’elle soit non voulue ou désirée, il y a un moment donné où cela va avoir un coût.

Dans le cas où le / la partenaire est présent·e, l’implication du futur parent se fait également sur le plan financier.

Pourquoi ? 

Car si on considère que l’achat des produits / services du quotidien relève de la femme, qu’en sera-t-il quand le bébé sera là ?

La réponse : Un enrichissement du second parent et un appauvrissement de la mère qui prendra en charge “les frais du quotidien” autrement appelée « Théorie du Pot de Yaourt » par Titiou Lecoq. 

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14 % de femmes* (une sur dix !) déclarent ne pas avoir de compte courant individuel…

… et dépendre totalement des ressources économiques et financières du conjoint ! 

❌En quoi cela est problématique ?

– Contrôle possible de sa vie par l’autre. 

– Risque de dépendance économique accrue.

– Enfermement vis à vis des proches dans une prison dorée.

– ​​Utilisation de l’argent comme moyen d’emprise / de chantage.

– Propension plus importante à avoir des rapports sexuels non consentis *.

– Capacité  de décision diminuée : “C’est son argent donc je n’ai pas mon mot à dire”.

– Possibilité de tomber dans la violence économique , qui est, je le rappelle, la première manifestation de la violence conjugale.

👉 La solution : la prise de conscience et l’éducation financière.

Formons-nous, intéressons-nous à ces questions, peu importe que l’on travaille ou non.

Nous avons toutes droit à la liberté financière et à cette éducation.

À nous d’agir et d’être prévenants autour de nous pour savoir détecter les premiers signaux, et encourager nos amies, nos sœurs, nos mères, nos tantes, à se former, car le savoir, c’est le pouvoir.

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* Source : 

– Rapport d’information déposé par la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes sur son colloque consacré à la lutte contre les violences économiques dans le couple, présidée par Mme Marie-Pierre Rixain, députée.

– “Propension plus importante à avoir des rapports sexuels non conssentis* “ : Voir mon article : Plus une femme est diplômée et gagne de l’argent, plus elle va s’autoriser à dire non.  

Faire 50 / 50 dans les dépenses : une fausse bonne idée ? ❌

Il existe un leurre dans lequel nous avons toutes et tous plongé : faire 50 / 50 dans son couple.

Qui n’a jamais entendu au cours de sa jeunesse “Sois indépendante financièrement, ma fille”  ?

Combien sommes-nous à avoir cru que cette indépendance passait par l’égalité ? 

J’entends souvent en consultation “Margaux, faire un partage au prorata du salaire reviendrait à vivre un échec. C’est comme si je dépendais économiquement de lui “.

Échec ?

Pourquoi parler d’échec ?

Il s’agirait surtout d’employer les bons mots et de changer notre regard sur les choses. 

La langue française fait bien la distinction entre l’égalité et l’équité.

L’égalité part du principe que les personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique.

L’équité consiste à attribuer à chacun ce qui lui est dû par référence aux principes de la justice naturelle.

Oui, mais (car il y a un mais…)

Comment appliquer l’égalité des dépenses dans son couple, quand les personnes ne le sont statistiquement pas au niveau des salaires ? 

Pour rappel, en France, 75 % des femmes en couple avec un homme gagnent moins que leur conjoint.

Vouloir faire preuve d’égalité au niveau des dépenses dans son couple, n’est pas équitable.

Utiliser la technique du prorata permet à chacun de connaître le même impact sur son salaire, et donc de pouvoir la même capacité d’épargne…

Et ça…

Ça n’a pas de prix. 

PS : Je vous invite à aller lire le post de mon amie et entrepreneure Hélène Gherbi, fondatrice de FEMCA sur ce sujet, il est brillant. 

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Le rapport à l’argent : un héritage de notre culture catholique ?

📌 S’il y a bien une question qu’on me demande souvent, c’est celle-ci : 

Comment expliquer notre rapport à l’argent ? 

Aujourd’hui, si l’on veut interroger le couple, il faut interroger l’histoire des individus, et plus largement l’histoire avec un grand H. 

(Attention : je ne parle que de mon point de vue, à savoir celui d’une personne vivant en France). 

 👉 Quelques repères historiques à avoir en tête : 

– La France a été catholique à partir du IIᵉ siècle de notre ère. 

– La séparation de l’Église et de l’État date de 1905.

– Pouvoir, Religion et Société furent liés pendant près de 1700 ans.

📌 L’argent : un héritage social comme un autre : 

Penser que nous ne sommes pas imprégnés de cette culture, indépendamment de notre religion, c’est oublié un des grands principes développé par Pierre Bourdieu autour de l’héritage social.

“La notion d’héritage est employée par le sociologue dans un sens beaucoup plus large que le sens commun : outre la richesse économique, nous héritons aussi d’un nom de famille, d’un niveau culturel, d’un réseau de relations… “ Jourdain, A & Naulin, S.*

L’argent est quelque chose d’extrêmement tabou dans la religion chrétienne, notamment du côté catholique. 

Preuve en est en regardant le rapport à l’argent des États-Unis (tendance protestante) et le nôtre…

📌 Pour conclure 

👉Il est temps, de prendre un peu plus de hauteur dans nos discussions, dans notre façon de pensée et de faire preuve d’humilité sur le poids de notre passé et son influence sur nos agissements. 

 Le rapport à l’argent fait partie, d’un point de vue micro et macro, de ce que nous héritons. 

Aussi… 

👉J’ai eu la chance de développer ce point de vue plus longuement (et plus en détails) via ma newsletter écrite pour Snowball (certains extraits de ce post en proviennent !), donc si vous voulez la lire, c’est par ici : https://media.snowball.xyz/p/a-comme-amour-mais-aussi-a-comme

👉Qu’en pensez-vous ? Aviez-vous déjà pensé à l’impact de notre culture dans notre relation à l’argent ? 

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Source : Jourdain, A. et Naulin, S. (2011). Héritage et transmission dans la sociologie de Pierre Bourdieu. Idées économiques et sociales, 166, 6-14.

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La pire erreur d’organisation budgétaire dans le couple : faire 50/50 💸

Au nom d’une prétendue égalité des sexes, on va vouloir faire 50/50 partout…

 👉 Oui, mais c’est oublié que …

– Une femme sur quatre (seulement !) gagne autant, voire plus que son partenaire.

– 40 % des femmes dépendent économiquement de leur conjoint. 

– Deux couples sur trois (64 %) mettent en commun l’intégralité de leurs revenus.

 👉 À défaut de parler d’égalité, je préfère amplement mettre en avant l’équité dans le couple avec un partage des dépenses au prorata du salaire. 

 👉 Un immense merci à Samuel Chalom et au journal Les Echos START pour cette sollicitation, c’est une joie de me retrouver dans cet article aux côtés de Lucile Quillet

Voici l’article !

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Sources : 

– Écarts de revenus au sein des couples, INSEE, 2014

– Comment se prennent les décisions au sein des couples ?, CAF, 2015

– Enquête sur la sexualité en France, 2008

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Une nouvelle étape pour la liberté financière des femmes ! 

Maintenant que ce pink washing est terminé, revenons aux choses sérieuses !

Hier, à l’occasion du 8 Mars, Marie-Pierre Rixain a déposé une proposition de loi pour réduire les inégalités financières entre les femmes et les hommes. 

📌 Cette proposition de loi contient 7 mesures phares : 

✅ Instaurer un taux individualisé d’imposition par défaut : Aujourd’hui c’est l’inverse qui prévaut.

✅ Supprimer l’impôt sur les prestations compensatoires

✅ Ne plus faire peser une dette contractée par un ex-conjoint sur les finances d’une femme divorcée.

✅ Augmenter le plafond des niches fiscales pour inciter davantage les femmes à investir : en augmentant de 10.000 à 18.000 euros les plafonds de déductions fiscales( qui incluent la garde d’enfant) 

✅ Reconnaître les associations féministes : aujourd’hui celles-ci ne bénéficient d’aucun avantage fiscaux. 

✅ Remettre au goût du jour les textes concernant l’héritage : Ceux-ci ne mentionnent actuellement que le père ou le fils. 

📌 L’objectif de cette loi vise à réduire ces inégalités, véritables « violences économiques ».

Pour rappel : 

​​Une femme sur 5 victime de violences est victime de violences économiques. 

C’est d’ailleurs souvent la première manifestation de la violence conjugale.

Ce n’est pas un sujet à prendre à la légère et il est de notre devoir à toutes et tous de faire preuve de la plus grande vigilance.

Les femmes perdent en moyenne 25% de leur salaire après l’arrivée de leur premier enfant. 

📌 Une nette différence entre les hommes et les femmes … : 

Pour obtenir ce chiffre, l’Insee a comparé l’évolution professionnelle d’individus travaillant dans le secteur privé en France métropolitaine entre 2005 et 2015

 👉 Là où l’arrivée d’un enfant chez les hommes n’a aucun impact sur leur carrière, chez les femmes, il en est tout autre.

On y apprend dans cette étude qu’à la suite de l’arrivée d’un enfant : 

Les femmes réduisent leur activité 

Certaines sont amenées à l’interrompre, parfois définitivement.

 👉 Et donc mathématiquement : 

Ce changement d’organisation est responsable d’une diminution de 20 % de leur revenu salarial cinq ans après l’arrivée d’un enfant. 

Qui plus est…

Leur salaire horaire diminue d’environ 5 % par enfant, une baisse qui persiste pendant au moins cinq ans après la naissance. ​​

📌 … Mais aussi, selon les catégories socio-professionnelles 

 👉 Pour les femmes ayant les métiers les moins rémunérés, la peine est double. 

Les pertes sont très prononcées pour les bas salaires (jusqu’à 40 %), alors qu’elles sont presque négligeables pour les femmes les mieux rémunérées. 

Les femmes avec les plus hauts salaires horaires connaissent une perte de l’ordre de 5 %, contre 40 % pour les femmes aux salaires horaires les plus bas.

 👉 Sans compter les coûts d’opportunité inhérents à la garde de l’enfant.

 « La probabilité qu’une mère située en bas de la distribution continue son activité deux ans après l’arrivée d’un premier enfant est inférieure de 17 % à celle qui prévaudrait en l’absence de l’enfant », souligne l’Insee.

📌 Concrètement

L’arrivée d’un enfant se traduit par des pertes de revenu salarial pour les mères par rapport à une situation dans laquelle elles n’auraient pas eu d’enfant, mais pas pour les pères.

 👉 Comment faire ?

Il existe clairement des solutions pour repenser la parentalité en entreprise, par exemple : 

– Arrêter les réunions à 9 h et 17 h

– Des congés identiques pour les deux parents

– Cesser cette croyance qu’un enfant n’a que besoin de sa mère

– Mettre des critères d’évaluation et de promotion objectifs (et non basés sur le présentéisme)

– Normaliser d’appeler le père (dans les couples hétérosexuels) dès que l’enfant se blesse / est malade…

– Anticiper, mettre en place un process pour accompagner les entreprises au cours des 16 semaines d’absence pour les mères.

– Éduquer les entreprises à ne pas avoir l’air surpris lors de l’annonce d’une grossesse (oui, c’est le minimum).

– Normaliser l’allaitement (oui, car retourner au travail après 2 mois, c’est difficile pour certaines et l’allaitement constitue, pour des femmes, le lien qu’elle garde avec leur bébé)

Et tout un tas d’autres idées… que je vous invite à mettre en commentaire  

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*Source : “ Les trajectoires professionnelles des femmes les moins bien rémunérées sont les plus affectées par l’arrivée d’un enfant “, INSEE, Octobre 2019. 

À votre avis, il est plus facile de parler d’argent ou de sexualité avec ses proches ?

Vraie question.

Pourquoi il est plus difficile de demander  » on bai*e ?  » que  » combien tu gagnes ?  » …

C’est le titre du 5ᵉ épisode “Parlons Cash” que j’ai eu la chance d’enregistrer avec corine goldberger, journaliste,  et Thierry Ohayon, fondateur du cabinet eXent de conseil en gestion de patrimoine, co-auteur de « Les filles, Osons parler argent », et  L’argent au féminin ».  

📌 Au travers notre échange, vous découvrirez :

– Pourquoi parler d’argent dans le couple est difficile ?
– Comment aborder le sujet ? 
– Quelle organisation choisir ?
– Compte commun ou non ? 
– Comment faire quand, dans le couple, son fonctionnement désavantage l’un des deux sur le plan financier, patrimonial ?
– Qu’est-ce que la dépendance financière ?
– Quelles sont les conséquences de ce déséquilibre sur la relation de couple, sur son intimité ?

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter que moi, j’ai eu à l’enregistrer.

🎧 Lien de l’épisode : https://lnkd.in/eJzhr2FB

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Les salaires des lesbiennes sont 12% plus élevés que ceux des hétérosexuelles. 

📌Ce que nous disent les études : 

 👉 Selon une étude menée par Nick Drydakis (Anglia Ruskin University) publiée en 2021* sur une période entre 1989 à 2014, les femmes lesbiennes gagnent en moyenne,  12 % de plus que les femmes hétérosexuelles.

 👉 La fourchette haute se trouve aux États-Unis avec un salaire supérieur de 20% et la plus basse aux Pays-Bas avec un salaire supérieur de 3%. 

Les deux seuls pays où cela ne s’applique pas concerne l’Australie et la Grèce. 

 👉 Comme le précise cet article* du magazine Contrepoints, les résultats observés par the Anglia Ruskin University, croisent d’autres travaux qui abondent dans ce sens.

📌Hypothèses : 

⚠️Attention, je ne prétends absolument pas détenir le savoir, et les suggestions qui vont suivre ne sont que des pistes mises en avant par les études précédemment citées. ⚠️

La question des couples et de l’argent étant complexe, les causes le sont également. 

 👉 Voici quelques pistes de réflexion : 

💰 Le rapport à la réussite et à l’argent encore trop genré : 

Encore aujourd’hui, l’idée du chef de famille aka “c’est l’homme qui doit rapporter l’argent au foyer” subsiste. 

Dès lors, les femmes ne sont pas incitées à s’investir dans leur carrière (voire à investir tout court) et rien n’est mis en place par la société pour les encourager à cela. 

Très souvent, et parfois par l’administration (preuve en est avec l’AAH), on leur propose de dépendre économiquement de leur conjoint. 

 🚀Un choix de carrière plus assumé : 

Selon cette étude publiée par Routledge, “ le choix de carrière des lesbiennes les orienterait vers des carrières mieux rémunérées selon les études universitaires”. 

Ce point recroise celui précédemment évoqué.

⚖️ Une répartition moins genrée de la charge mentale : 

Les femmes hétérosexuelles connaissent véritablement un momentum après l’arrivée du premier enfant, où, parce qu’elles gagnent moins (à 75%) que leur compagnon, elles vont prendre en charge l’organisation de la vie de famille.

Résultat des courses ? Selon l’Insee en moyenne, leur revenu salarial accuse une perte de 25 % cinq ans après la naissance

📌S’interroger : 

Ce chiffre doit venir nous interroger : 

Est-ce que mes choix professionnels ont été guidés uniquement par mes envies ou celles-ci furent influencées par le rôle qu’on me demandait d’avoir dans la société ? 

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* Sources : 

–  “Sexual Orientation and Earnings, A Meta-Analysis 2012-2020”, Juin 2021, Nick Drydakis Anglia Ruskin University.

– “Inégalités salariales : pourquoi les lesbiennes gagnent-elles plus que les autres femmes ?”, Juin 2016, Contrepoints

– Badgett, M. V. L., and J. Frank. Sexual Orientation Discrimination : An International Perspective. New York : Routledge, 2007

– “ Les trajectoires professionnelles des femmes les moins bien rémunérées sont les plus affectées par l’arrivée d’un enfant “ – Insee, 2019. 

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Les femmes, en couple et hétérosexuelles : grandes perdantes sur l’échiquier des salaires ?

📌En ce début d’année, riche de bonnes intentions et de promesses, permettez-moi, un instant, de souhaiter celle-ci : 

Celle de ne pas baisser la garde. 

Parler d’égalité professionnelle, c’est bien.

La vivre dans son couple, c’est mieux. 

📌Ce que nous disent les chiffres* : 

Lorsque l’on s’intéresse au salaire annuel perçu par les femmes vivant en couple, celui-ci est de 16 700 euros en moyenne contre 29 000 euros pour les hommes, soit un différentiel de 42% de moins. 

À titre de comparaison, selon la même étude, pour les célibataires, l’écart de revenu entre les hommes et les femmes est de 9%.

📌Que faut-il en conclure ?

Alors non, ne quittez pas votre partenaire (sauf si c’est votre bonne résolution, et dans ce cas-là, voyez mon post comme le signe que vous attendiez. 😬) 

👉  La virilité a un coût : 

Que ce soit pour la charge domestique ou la charge familiale, il semblerait que ce soit les femmes qui le prennent en majorité. 

À ce titre, deux ouvrages à lire en la matière : 

• “Le prix à payer : Ce que le couple hétéro coûte aux femmes” de Lucile Quillet.

• “Le coût de la virilité :  Ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes “ de Lucile Peytavin.

👉 Le plafond de verre, peut se trouver aussi, à la maison :

Dans une étude récente du NBER « Gender identity and relative income within households » (mai 2013), Marianne Bertrand, Emir Kamenica et Jessica Pan ont montré que : 

• Le salaire du mari constitue un des « plafonds de verre » qui bloque la progression du salaire des femmes mariées

• La femme aura tendance à limiter ses efforts pour maintenir un niveau inférieur

📌 Mon but ici, n’est clairement pas d’inciter au divorce ou à la séparation, mais de permettre à chacune d’oser regarder en face sa situation professionnelle et de se poser la question suivante : 

Est-ce que mes choix professionnels ont été guidés uniquement par mes envies ou celles-ci furent influencées par le rôle qu’on me demandait d’avoir dans la société ? 

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* Source : Enquête de l’INSEE “Écarts de revenus au sein des couples”,  INSEE PREMIÈRE, No 1492, paru le 6 Mars 2014.

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