Aujourd’hui, jour de la Saint-Valentin, comme peut-être beaucoup de couple, vous allez vous rendre dans un restaurant, et puis peut-être, vous ferez l’amour en rentrant.
Banal me diriez-vous ? Pas vraiment.
Dans les relations hétérosexuelles, combien de femmes se sont demandées si le fait d’être invitée – au restaurant / au dîner / à boire un verre – aller amener vers un rapport sexuel ?
Beaucoup.
Ce phénomène porte un nom : la dette sexuelle.
La dette sexuelle, en quelques mots, c’est le fait de se sentir redevable d’une quelconque activité sexuelle sous prétexte d’avoir reçu un service ou un cadeau ou que l’autre se soit montré gentil, serviable et généreux.
Plus succinctement : on fait l’amour pour dire “merci”.
Généralement, il s’agit d’un phénomène intériorisé dont la plupart des personnes n’ont pas conscience.
Il prend racine durant l’enfance, où l’on apprend dès petit·e·s qu’il faut faire un bisou pour dire merci (cela va sans dire que le consentement de l’enfant est inexistant qui plus est).
Dès lors, malgré nous, nous faisons cette association “intimité = remerciement”, association qui ne nous quittera jamais.
Le sentiment de dette sexuelle arrive à n’importe quel moment de la relation, que ce soit le premier rendez-vous ou que l’on soit en couple depuis des années.
Vous vous sentez concerné·e·s ?
Pas de panique.
Que faire pour s’en sortir :
– Identifier ce qui provient de votre propre désir que de l’intériorisé.
– Savoir répondre à la question “de quoi j’ai envie ?”.
– Se demander : “S’il / elle n’avait pas fait ceci, est-ce que j’agirai différemment ?”.
– Être en véritable connexion avec vos sens pour identifier ce dont vous avez envie.
– Se dire que c’est ok de ne pas faire l’amour après un rendez-vous galant.
– Se répéter qu’il ne faut jamais se forcer et ne jamais faire les choses par
“conventions sociales”.
🔥 Ce post est issu d’une corédaction avec My Lubie 🔥
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👋 Moi, c’est Margaux, je suis se×ologue, et je vous reçois à Boulogne-Billancourt ou en visio
#SaintValentin
