En pleine lecture du dernier essai de Mona Chollet, « Résister à la culpabilisation », l’autrice relate un entretien entre Giulia Foïs et l’avocat Claude Katz*, qui dit en ces termes :
» […] De même, on ressasse – sans toujours bien le comprendre – le principe de la « présomption d’innocence » s’agissant des hommes accusés… Mais sans penser à accorder aux accusatrices une présomption de crédibilité. »
Cette phrase prononcée par un avocat mérite qu’on s’y arrête, car j’ai la sensation qu’elle appuie sur un point obscur de notre système judiciaire.
Comme le précise, l’association Women For Women* : « Dans la plupart des cas, les auteurs de violences utilisent des stratégies pour discréditer leur victime et se servent du système judiciaire pour continuer à la contrôler et la dominer.
Un mot : la méthode DARVO «Deny, Attack, Reverse Victim and Offender»,
Une stratégie couramment utilisée par les auteurs de violences conjugales (mais pas que) qui désigne le fait de nier, attaquer et inverser les rôles de victime et d’agresseur.
Cette stratégie commence à être mise en lumière dans de nombreux pays pour identifier la manipulation des agresseurs. »
Il est temps de mettre la lumière sur cette manipulation et de créer un système judiciaire efficace pour protéger nos victimes.
Alors à toutes les victimes, on vous voit et on vous croit ✊ 💜
👉 Et vous ? Que pensez-vous de cette citation ?
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* Claude Katz est un avocat français spécialisé en droit du travail et plus particulièrement dans la défense des victimes d’agressions sexuelles et viols.
De 1992 à 2021, il est avocat de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), ainsi que le Collectif féministe contre le viol (CCFV) et le Planning familial.
* Women for Women est un portail de ressources multilingue pour toutes les victimes de violences conjugales en France et les professionnels qui les accompagnent.
Moi, c’est Margaux, je suis se×ologue, et je vous reçois à Boulogne-Billancourt ou en visio
