Quand le tourbillon de la vie reprend.

Mercredi 27 Octobre, après le tourbillon de la rentrée, les vacances scolaires arrivent enfin pour celles et ceux qui ont des enfants.
Sensation d’avoir été en apnée, sous l’eau, comme coupés.

Il est loin le temps des galipettes lors d’une sieste crapuleuse.
Il est loin le temps des verres sirotés sous un coucher de soleil à 21h.
Il est loin le temps de l’allégresse et du temps qui passe.

Cessons l’heure de la culpabilité

« Il faudrait », ces deux mots prononcés font plus de mal que ne sauvent des situations émotionnelles.

Arrêtons la culpabilité, le regret et les ressentis.
Savourons chaque instant chaque minute.

Récemment une personne me disait :

Si vous saviez comment je rêverai de me replonger cet l’été … Je rêve de ces moments où avec mon mari, notre vie intime était plus intense

Une femme de 35 ans.

Avec la rentrée, la vie professionnelle qui se relance et s’élance dans une course effrénée, les obligations associatives qui viennent s’ajouter et la pression de nos vies, on ne peut que constater que le temps dédié à nos étreintes érotiques s’amenuise.

Et c’est ok.

L’Amour et ses 4 saisons

Je suis persuadée que comme moi, à la lecture de ces mots, raisonnent en vous les 4 saisons de Vivaldi.

L’ Amour aussi a ses 4 saisons et on serait bien embêté s’il était toujours sur les mêmes fréquences. Imaginons deux secondes… L’avantage de la vie c’est qu’elle est imprévisible et que chaque jour est une nouvelle page à écrire. Si notre vie était aussi lisse que du papier à musique, l’ennui en serait le maître mot.

Accepter que l’Amour, la vie conjugale puisse être rythmée en fonction des saisons (et plus largement de nos états d’âme) c’est plus accepter les phases ou cela va un peu moins bien (ou que l’on estime notre vie érotique moins trépidante).

Sur ces notes musicales, je vous laisse partir en vacances, l’esprit léger, le coeur aussi (je l’espère) et savourer chaque moment de l’automne en n’oubliant jamais que la première condition à l’Amour doit être le respect de l’autre mais surtout de soi.

« On sous-estime l’impact de nos vies professionnelles sur notre intimité

Ce sont les mots que je développe lors de mon échange passionnant (et passionné) avec Caroline Facy pour le podcast COCLITO.

⚠️ Arrêtons-nous quelques instants …

👉 Combien de personnes culpabilisent à ne pas réussir à mener « tout de front » ?

👉 Combien de personnes culpabilisent à l’idée de ne pas avoir envie de son/sa partenaire en oubliant qu’il y a eu 3h de transport, le stress et les obligations professionnelles ?

👉 Qu’est-ce qu’une vie intime « normale » après tout ?

👉 Mon sujet de recherche et de ❤️: Quel est l’impact sur la vie intime lorsqu’une femme gagne plus que son partenaire masculin (dans un couple hétérosexuel) ?

👉 Et si on remettait de la poésie dans notre vie intime en arrêtant les statistiques et la pression ?

📌 Et vous, qu’en pensez-vous ?

🎧 Pour découvrir la suite dans le podcast : C’est par ici !

Alors merci Caroline Facy et Elisabeth Philibert, coach, praticienne narrative pour cet échange inspirant et inspiré, à Caroline Villotte Carvès pour sa dédicace musicale, mais aussi au French Talent Studio sans qui la rencontre n’aurait jamais eu lieu et enfin à cette très belle équipe du Studio Load Laurent Aknin Adrien NOEL 😘

« Amour & Argent : Un couple fait pour durer ? »

C’est avec une immense joie que j’interviendrai Jeudi 23 Septembre à 20h30 pour parler de ce sujet ô combien compliqué qu’est l’Argent au sein des couples hétérosexuels.

Un grand merci à Imène Maharzi fondatrice d’OwnYourCash pour son invitation !

Hâte d’y être !

📌 Lien pour s’inscrire: https://ownyourcash.ck.page/fa2c045366

Une chance unique !



Je profite du calme de ce Dimanche soir pour vous annoncer que depuis le 1er Septembre….

… J’ai la chance d’être co-thérapeute aux côtés de Jean-Michel Jamet pour les thérapies de couple 🎉

👉 Parler de couple ici n’est peut être pas l’endroit mais pourtant on ne peut plus nier l’impact – souvent négatif- de la vie professionnelle sur celui-ci… (tiens donc c’est mon sujet de recherche 😌 😬)

Alors… Quand faire appel à une thérapie de couple ?

• Restaurer une communication qui vous fait défaut
• Fluidifier vos échanges
• Apaiser vos tensions et retrouver du calme
• Restaurer un climat de confiance
• Vous aider à ce que vous trouviez des solutions
• Redynamiser votre couple
• Repartir sur de nouvelles bases
• Vous aider à modifier votre processus relationnel
• ou parfois vous aider à vous séparer sans déchirement

Si jamais vous en ressentez le besoin, je vous invite fortement à contacter Jean-Michel Jamet pour fixer un rendez-vous…. et nous vous accueillerons tous les deux 😉

☎️ : 06 58 05 13 13
📍: Rue Germaine de Stael, Paris 15 ème
💻 : Lien du site

Enregistrement du podcast Coclito

Reprendre la rentrée de la meilleure des façons 😍

Aujourd’hui j’ai eu la chance de parler au micro du podcast d’ATOUT GENRE au nom si évocateur de « Coclito » 🌺

On a parlé de sujets intimes et mêlant l’intimité comme…

✅ Mon sujet de cœur et de recherche, qui est l’impact sur le couple quand la femme gagne plus que l’homme,

✅ Mais aussi de sexualité, de consentement, de la définition du mot « normal », d’impuissance,

✅ Et puis je me suis confiée sur la raison première de tous ces combats que je mène avec HER’OES and associates

Alors merci Caroline Facy-Luirard et Elisabeth Philibert, coach, praticienne narrative pour cet échange inspirant et inspiré mais aussi au French Talent Studio sans qui la rencontre n’aurait jamais eu lieu et enfin à cette très belle équipe du Studio Load Laurent Aknin Adrien NOEL 😘

J’AI VALIDÉ 🎉


Apres des semaines de stress, je suis officiellement diplômée de la Chaire UNESCO Santé sexuelle & Droits humains .

Mon dieu quelle année…
✔ Reprendre ses études
✔ Gérer en même temps HER’OES and associates et French Flair Digital
✔ Rédiger mon essai autour de l’impact sur les couples hétérosexuels lorsque la femme gagne plus que l’homme
✔ Vivre des montagnes russes émotionnelles
✔ Me demander 2356 fois par jour (et demander à mon entourage 😅) si c’était une bonne idée
✔ Réviser pour mon examen final
✔ Frôler l’épuisement professionnel
✔ Gérer la coordination Femmes des Territoires de Boulogne
✔ Enseigner sur l’Histoire des Femmes à l’ESCE International Business School
✔ Accompagner les femmes en reconversion chez rose-up.fr

Je n’ai pas pu m’empêcher de verser ma larme de soulagement.

Quelle année… et ce n’est que le debut !

Participation aux Journées Francophones de la Santé Sexuelle et de la Sexologie

(Je crois que l’on n’aura jamais vu un titre de blog aussi long)

Du 1er au 3 Juillet se tenait à la cité des congrès, les JF3S : Journées Francophones de la Santé Sexuelle et de la Sexologie.

En tant qu’étudiante au sein du DIU en santé sexuelle et droits humains, nous avions l’opportunité d’y assister avec un tarif avantage (avouons-le, ce n’est pas négligeable). Ni une ni deux, nous étions une quinzaine de la promotion à réserver nos billets pour Nantes. Durant ces 3 jours de formation, a régné comme un doux parfum de colonie de vacances…

Chaque journée était composée d’ateliers et de conférences, toutes aussi intéressantes les unes que les autres, avec parfois la frustration de ne pas pouvoir assister à toutes.

Programme du Jeudi:

Nous avons commencé la journée par un atelier méthodologique sur la façon de rédiger son mémoire suivi d’un autre atelier d’1h30 sur « La prise en charge et l’accompagnement des couples en sexologie » animés par Dr Philippe Brenot et Mme Madeleine Gerardin Toran.

L’après-midi était consacré à la thématique de ces JF3S « Le Secret » avec deux conférences (notamment une animé par Alain Giami) autour de ce sujet ô combien passionnant.

Programme du Vendredi:

Vous voyez un marathon ? Eh bien globalement c’est le ressenti que j’ai 10 jours après de cette deuxième journée (il faut dire que 10 heures de conférence non stop ça fatigue).

Les conférences auxquelles j’ai assistées sont les suivantes:

  • Améliorer la santé sexuelle par le DHEA intra-vaginale (destinée aux médecins mais toujours utile pour comprendre le fonctionnement de l’endométriose)
  • Le sexe a-t-il un genre ?
  • Aider les couples à améliorer leur fonctionnement (par Philippe KEMPENEERS) – Une de mes préférées

Au cours de la dernière conférence, il a été évoqué différentes astuces et techniques pour améliorer et favoriser le retour à la communication lorsque celle-ci a été rompu. Hâte de relire mes notes et mettre ça en place rapidement l’année prochaine.

Programme du Samedi:

Ces trois jours de marathon se sont terminés sur une journée tout aussi intéressante avec encore et toujours des conférences passionnantes.

  • Comment le langage non verbal révèle les secrets du non-dit ?
  • Éducation à la sexualité
  • Secrets de famille et sexologie
  • Inceste, sexualité sous silence
  • L’impact des actes à caractère homophobe vécus avant 18 ans sur la santé mentale et sexuelle des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes

Vous trouverez ci-dessous des photos des interventions m’ayant le plus interpellé :

89 secondes de frisson

89 secondes, cela fait 1 mn 29 soit peu à l’échelle d’une heure, d’une journée ou d’une vie humaine. Pourtant, parfois, il ne suffit que d’un instant pour venir vous bousculer, ou vous interroger.

De quoi suis-je en train de parler ?

D’une publicité.

Oui, oui. Une publicité. (Des reliquats de mon école de commerce certainement).

Et pourtant…

Au travers cette publicité pour Starbucks (récompensé par les Diversity Awards en 2019), on voit à quel point le prénom a une importance, sachant que (attention spoiler) il est question d’une personne trans.

Les émotions passées, je me suis mise à m’interroger sur la perception des personnes transgenres, avec cette question « Pourquoi les individus ont tant de mal à faire le changement le prénom lorsqu’ils ou elles croisent une personne trans ? »

Les mots ont leur importance et refuser de donner un prénom au nom d’une morale ou d’une éthique, c’est refuser d’accepter l’autre dans ce qu’il est.

Par exemple, ce week-end, j’étais à un mariage et mon amie a pris le nom de famille de son mari. Ceci est totalement acceptée par la société alors qu’il n’y a aucune logique dans cela n’est-ce pas ? Pourquoi alors mettre tout un tas de processus long, de refuser que les personnes trans puissent s’appeler comme elles le souhaitent ?

Au nom de quoi ? Au nom de qui ?

Appeler quelqu’un par son prénom, tel qu’il soit, c’est accepter de dire « Je reconnais ton existence, ton identité et qui tu es au fond de toi ».

Soyons prudent.e.s et appelons les personnes comme elles le désirent.

« Quel rôle assigner aux sexologues professionnels à l’avenir ? »

Se former à la sexologie, c’est finalement comme ouvrir une boîte de pandore…  Plus on lit, plus on apprend et plus finalement cette sensation quelque peu désagréable nous empare avec ce constat: on ne sait pas. La sexologie est en somme un apprentissage permanent qui vient remettre en cause notre être, mais pas seulement. La discipline provoque un chamboulement personnel, professionnel et bouscule notre vision du monde. Aujourd’hui il m’est désormais désagréable d’entendre des propos dépeignant une situation érotique en la décrivant comme “bizarre, étrange, anormale ”, rapidement me vient ce réflexe “De quoi parlons-nous?” mais je préfère me taire et écouter mes ami.e.s me raconter leurs heures de vol et garder pour moi mes analyses le temps de leur récit. 

Dans cette volonté d’être connectée au plus proche du monde, d’être une professionnelle avertie et aguerrie (et d’avancer sur mon mémoire accessoirement), j’ai développé cette boulimie sexologique en ayant pris l’habitude de lire deux livres minimum par mois, d’écouter des émissions de radio, des podcasts et bien évidemment de suivre des comptes sur les réseaux sociaux comme “jouissance club”, “t’as joui” et bien d’autres encore pour être plus aux faits. Depuis…  J’ai cette sensation que l’on parle de “sexualité” partout, que c’est un sujet entre toutes les lèvres (lesquelles, à voir), et pour être totalement honnête, je me suis questionnée sur  ma légitimité et ma valeur ajoutée :

Que vais-je apporter de plus ? Quelle est et quelle sera ma valeur ajoutée ?

Fort heureusement, j’ai su déceler derrière ces questionnements un syndrome de l’imposteur (jamais très loin celui-là) mais j’ai avant tout pu trouver une réponse.

Je suis convaincue que le savoir est le pouvoir, et des siècles d’oppression religieuse autour de “ça”  ont étouffé les murmures, les voix qui s’élevaient pour éduquer, transmettre et parler d’érotisme. Seuls quelques nantis ont pu nous transmettre leurs textes, mais il reste encore aujourd’hui hélas peu nombreux (comme Christine de Pisan avec le Château des Dames), celles qui ont essayé, hélas, furent brûlées pour sorcellerie ou enfermées pour hystéries… 

Vulgariser qui signifie le fait de diffuser dans le grand public des connaissances, des idées, est un excellent moyen d’ouvrir les esprits et d’éduquer. 

L’émergence de ces différents comptes sur les réseaux sociaux visant à rendre accessible la sexualité (l’érotisme), le plaisir, le clitoris, l’orgasme, etc.,  n’est, selon moi, qu’une première étape.

Notre valeur ajoutée en tant que futur sexologue est de venir répondre aux questionnements que les plaignants peuvent avoir. 

Pour m’exprimer sous la forme d’une allégorie, c’est comme si ces comptes mettaient la lumière sur la scène et que nous venions en saisir le micro pour prendre la parole. Ces comptes ne doivent pas et ne se substituent pas au rôle du sexologue, mais vont prémâcher un travail. Si par contre certains se mettent à émettre des avis, il y a le risque que le conseil soit inapproprié et prodigué rapidement avec une analyse peu approfondie du plaignant. J’espère sincèrement que ces cas sont et seront rares tant pour le plaignant que pour la profession.

Aussi, il ne faut pas oublier un deuxième paramètre, les réseaux sociaux sont majoritairement utilisés par les 18-25 ans, hors, c’est une population qui n’a pas encore de vécu nécessaire pour venir consulter et qui n’a pas encore été (totalement) confronté à des difficultés. Parler de clitoris à 18 ans c’est bien, mais qu’en est-il lorsqu’on en a 40 ? 

Aujourd’hui la sexologie est présente dans toutes les sphères, politique, culturelles, religieuses, sociales et la vulgariser, c’est la rendre accessible à toutes et à tous. Chaque acteur a son rôle à jouer, et c’est en ayant une action collective, groupée que nous pourrons redonner les lettres de noblesse à la profession. 

N’oublions jamais que l’Autre ne doit jamais être un ennemi, mais l’Ignorance oui. 

Dis moi où tu vis, je te dirais comment tu aimes.

On a tendance à sous-estimer l’importance de notre lieu d’habitation, de sa structure, de son organisation sur notre vie érotique, surtout lorsque nous sommes en couple.

Quel est le lien entre Valérie Damidot, Stéphane Plaza et vos galipettes nocturnes me demanderez-vous ?

C’est ce que je vais tâcher de vous expliquer au travers cet article.

Remettons-nous avant tout dans le contexte. Vous êtes en couple depuis plusieurs mois (ou plusieurs années), vous vivez avec votre partenaire dans un appartement et de cette union (ou d’une union précédente) sont arrivés un ou plusieurs enfants.

La fonction érotique, un enchainement hasardeux.

L’érotisme ce n’est pas de se mettre dans un jeu « sexuel » qui ne nous ressemble pas. Stimuler la fonction érotique au sein de votre couple , c’est quelque chose qui se construit au quotidien. Ce peut-être des caresses, des mots attentionnés, la façon dont vous prenez soin de vous et soin de l’autre mutuellement, et l’entretien du désir.

Au quotidien, laissez tomber les accessoires, les jeux de rôles qui vous mettent mal à l’aise et regardez plutôt comment est organisé votre appartement. La première étape d’un érotisme (re)trouvé est de regarder attentivement votre lieu de vie.

Vous vous épargnerez du temps, de l’argent et des angoisses.

Dessine-moi ton appartement

Une des premières questions que l’on pose dans un entretien de sexologie, est de dessiner ou de se représenter l’appartement conjugal.

Pourquoi ?

Celui-ci en dit bien plus sur vous, vos habitudes que vous ne le pensez.

  • Si enfant(s) – Où est située la chambre des parents par rapport à celle de l’enfant ?
  • Si enfant(s) – La porte de la chambre des parents peut-elle se fermer à clé ? Si non, pourquoi ?
  • Si enfant(s) – Où se trouvent les jouets de l’enfant ? Où sont-ils rangés
  • Si plusieurs chambres – Où se situe la salle de bain ? Quel chemin depuis la chambre d’amis / chambre des enfants, les personnes doivent emprunter ?
  • À quelle distance se trouve la salle de bain de la chambre du couple ?
  • Où sont situées les toilettes ?
  • Comment est décorée la chambre du couple ?
  • Combien de lumières se trouvent dans la chambre du couple et quelle est leur intensité ?

Ces questions sur votre appartement vont me permettre d’appréhender et de comprendre la possibilité ou l’impossibilité d’un schéma érotique lui-même, aboutissant à un moment de plaisir.

Je vous laisse réfléchir sur votre appartement et vous dis à très bientôt,

Margaux

Photo by Shopify Partners from Burst